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À propos

Du territoire à terr-e-toile par la marche

Le territoire est présent dans mon travail parce qu'il est le lieu de création et de présentation de mes œuvres et il en est souvent le matériau. Il est mon atelier.

Un homme qui marche

une posture et une expérience

La marche, élément fondateur de mon parcours d’artiste, de sculpteur. Face à l’impuissance de créer le mouvement, de faire marcher l’homme, je me suis mis en marche.

 

Mon travail sur terr-e-toile vient d’une contradiction, mon intérêt pour le territoire, espace délimité, et mon besoin de liberté, de traverser des terres pour en découvrir d’autres. J’ai choisi la marche, moyen le plus simple mais aussi le plus caractéristique de l’homme, pour m’y inscrire et m’en détacher. Le territoire devient mon atelier.

 

Utiliser des outils actuels en les détournant, l’internet et le numérique, dématérialiser afin de confronter la lenteur de la marche et la fulgurance de la transmission de l’information. Pour élaborer cette mise en  œuvre un code est nécessaire et une coopération est née avec Julien qui en est le concepteur.

 

La marche, debout, un pied sur la terre, l’autre décollé du sol, et ainsi de suite, acte automatique. Se déplacer, aller d’un point à l’autre, errer, fuir, découvrir du regard la limite, les limites que l’on peut dépasser pour accéder à des ailleurs.

 

La marche c’est alors le regard et le regard c’est l’immédiateté qui s’impose comme l’instantanéité d’internet, allier les deux temps.

Suivre du regard un oiseau, sa présence fugace, son habileté à dessiner le paysage, à s’éloigner, notre incapacité à le suivre, ma frustration. Soumis à la gravité terrestre, s’arracher, décoller et par cet effort se perdre avec toujours un impératif : aller vers le bout d’un chemin et recommencer.

L’effort que ce mode de locomotion nécessite, engendre parfois la souffrance, le mouvement qu’il génère dans l’espace et le temps ne laisse aucune trace sinon celle que l’on désire laisser, preuve de notre présence au monde. Cette trace, grâce à terr-e-toile, nous la traduisons en couleur, la marche comme matière.

 

Faire entrer l’expérience de mon atelier-territoire dans un espace clos, le lieu d’exposition.

Contraindre un mouvement pour le montrer, ne pas représenter le corps mais donner une preuve graphique de son existence, pour ne pas le trahir.

 

Créer « un dépaysagement », aller au-delà de l’image.

marche sur le mont Fuji sous la neige

Le Mont Fuji avril 2013

Expositions

2018 - Arrêt sur Image - Le Hublot - le 109 - Nice

2018 – Acclimatation – Villa Thuret - Antibes

2017 – D’après nature -  Saint Raphaël

2016 - Art maintenant – Hauts de Cagnes – terr-e-toile

2016 - « Si le printemps revenait » saison III - l’immobilité dans le mouvement – Faculté des  Sciences du Sport – Université de Nice

2016 –  Attention à la marche – Galerie «  l’Orange Bleue » - Nice

2015 - « FluX » – Vallée des Paillons

2014 - « les normes libres » Setpoff de la photo Nice

2013 - « terr-e-toile » - la marche comme une œuvre  - Ulysses           MP2013 CIAC                 

              « terr-e-toile » - la marche comme une œuvre  - Le Japon

              « terr-e-toile » - la marche comme une œuvre  - La Ste Victoire                 Beaurecueil

2012 - 10 ans du Festival du Peu – Bonson

2011 - « terr-e-toile » –  la marche comme une œuvre  - Arboretum de    Roure/Cap d’Ail

               « Si le printemps revenait » saison II - UNS – St Jean d’Angély –  Nice

2010      « Champ libre » - Place Masséna - Nice

               « Si le printemps revenait » Université de Nice - Parc Valrose - Nice

2008 - « Qu’est-ce ?  » - Cannes

               « ArtyEcology » - Jardin du Casino - Monaco

2007 - « Beau comme un symptôme » CIAC - Carros

               « Hors champ » - MJC Picaud (Festival de Cannes) - Cannes

2006 - « Trésors cachés » - Tourettes Levens

2002 - « naturellement Art » – Gildo Pastor Center - Monaco

                « verbes » – Roc Fleuri - Cap d’Ail

2001 - « eurototem » – Roc Fleuri - Cap d’Ail

1999 - « no-made » (1er édition) – Villa Soleil – Nice - Château de MALIJAY –  Jonquière

 

et 2003 à 2018 -  « no-made » - Le Roc Fleuri Cap d’Ail – Clans – l’Arboretum de Roure  

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